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Journal d'intérêt local depuis 1949, Le Phare de Ré est distribué chaque mercredi sur l’île de Ré. On y retrouve toute l'actualité de l'Île de Ré répartie dans des rubriques spécifiques comme: "Brèves de la Semaine", "Actu" ou encore "Fait Divers". Une grande partie du journal est consacré à une rubrique "Vie des Communes" où sont traités les articles se rapportant précisément à l'une des dix communes.

Le Phare de Ré appartient au groupe Les Editions du Phare qui possèdent également Le Littoral, Haute-Saintonge et Ici Londres.

Certains articles publiés dans Le Phare de Ré sont également publiés dans Le Littoral ou Haute-Saintonge et inversement.

Le nombre de tirages varie, à l'année il est de 17 000 exemplaires pour un peu moins de 18 000 habitants et en été, la distribution peut monter jusqu'à 30 000 exemplaires. Le journal est vendu au prix de 1,20€ chez tous les diffuseurs de presse de l'Île de Ré et de La Rochelle. Un abonnement par voie postale ou numérique est également disponible dans toute la France.

Les locaux se situent sur le port de Saint-Martin-de-Ré, troisième village le plus peuplé de l'Île et l'un des plus touristiques. Des locaux se situent également à La Rochelle pour l'administratif principalement.

La Rédaction

Les Correspondants

Le Phare de Ré a une rubrique appelée "Vie des Communes", chaque village de l'Île de Ré a une demi-page ou une page consacrée chaque semaine en fonction du nombre de sujets traités.

Les articles composant cette rubrique sont majoritairement écrits par les correspondants de la commune.

Actuellement, le journal recherche un correspondant pour Saint-Clément-des-Baleines mais également pour Ars-en-Ré, Laura Sihol étant contrainte d'arrêter.

L'interview d'Emmanuel Legas

Journaliste au Phare de Ré

Tu peux me présenter le journal en quelques mots?

C'est un hebdomadaire qui a été créé en 1949. Il est assez atypique car il couvre un territoire tout petit, avec dix communes, c'est pas courant en presse hebdomadaire régionale, qui plus est pour un territoire insulaire.

C'est un journal qui est vraiment ancré localement, on est très attendu le mercredi parce qu'il y a un vrai attachement de la population rétaise.

Au départ, le journal était composé essentiellement de communiqués, il -le journal- faisait 4 pages avec toutes les informations pratiques des villages et il s'est développé au rachat de M.Verret.

Ça c'est vraiment structuré avec des journalistes, ça a évolué avec de la couleur puisqu'il n'y en avait pas au départ et du contenu rédactionnel. Il y a des correspondants locaux dans chacun des villages qui ont complété l'équipe, c'est un peu nos yeux et nos oreilles dans les villages.

Le journal s'est étoffé, on arrive à faire un journal autour de 28 ou 32 pages en hiver donc en basse saison et en été on peut monter jusqu'à 60 pages donc pour un territoire de dix communes c'est plutôt pas mal.

Bertille -Schmidt- est directrice depuis 2012, avant elle s'occupait avec son mari d'un journal gratuit Ici Londres.

As-tu fais des études de journalisme?

A la base, je m'orientais pas du tout vers ce métier, c'est un peu un métier que j'ai découvert par le biais de rencontre et un petit peu au hasard. En fait après mon Bac S, je suis parti en école de sport, je voulais être éducateur sportif. Donc j'ai fait une école à Cholet pour passer mes diplômes, j'ai fait une année où j'ai eu la partie commune à tous les brevets d'état dans le sport. J'ai validé ma première année et ensuite j'ai arrêté l'école.

Après mon Bac +1, j'ai tout arrêté et j'ai entraîné des clubs de basket, je faisais beaucoup de basket et du tennis. Le président d'un club où j'intervenais est journaliste pour Les Sables-Vendée Journal qui appartient au gros groupe Publihebdos. je lui ais demandé ce qu'il avait fait pour devenir journaliste car il était spécialisé dans le sport et il m'a invité à faire de la correspondance locale pour le journal car il y avait pas de correspondant sur la commune où j'habitais. Je me suis vraiment formé sur le terrain en écrivant pour Les Sables et Ouest France j'ai fonctionné comme ça un certain nombre d'années.

En 2003-2004, j'ai intégré une école à Luçon en Vendée. Il prenait sur un bac+2 que je n'avais pas. Mais mon expérience en tant que correspondant a équilibré la balance.

Après la formation, j'ai démissionné de l'usine où je travaillais et j'ai commencé à faire des remplacements à la rédaction aux Sables d'Olonne et à la Roche-sur-Yon. Je remplaçais chaque journaliste ou rédacteur en chef dès qu'il partait en vacances donc ça me faisait des remplacements assez long.

Et ton arrivée au Phare de Ré?

 

C'est parti du moment où j'ai rejoins mon épouse qui avait trouvé du boulot sur l'Île de Ré. Elle travaillait à la LPO (Ligue de Protections des Oiseaux), c'est comme ça que j'ai rencontré l'équipe du Phare de Ré. Au début, je travaillais pour un magazine qui s'appelle L'essentiel, qui existait à l'époque sur l'Île de Ré et La Rochelle. j'ai beaucoup appris à cette période, je faisais de la rédaction, des reportages et du montage, je m'occupais des hors-série avec la mise en page.

En 2008, il y a une opportunité qui s'est créée au Phare avec le départ d'un journaliste. Je connaissais déjà les journalistes, je faisais quelques piges pour eux à La Rochelle et quand le poste s'est libéré ils m'ont embauché.

Ça fait 12 ans maintenant que je suis là, mais contrairement aux autres journalistes, j'arrivais avec un bagage totalement différent. Encore aujourd'hui, je me considère comme un élément rapporté à la rédaction parce que j'avais pas la fibre pour ça au départ. Mais bon quand tu aimes ça et que t'es curieux, ça fonctionne.

Quand je suis arrivé en 2008, il n'y avais même pas de page sport, c'est moi qui l'ai créée, qui me suis occupé des contacts avec les associations. Avant c'était encore que des communiqués.

La maquette un peu plus petite à l'année est installée seulement depuis l'été 2016, avant c'était qu'une grosse maquette comme Le Littoral ou le Haute-Saintonge. 

Par rapport à la crise du Covid-19,

comment s'en est sorti le journal?

De ce que nous a dit Bertille -Schmidt- et de ce qu'on a compris, pendant la crise du coronavirus, des trois titres, Le Phare de Ré, c'est celui qui s'en est le mieux sorti. Au niveau des ventes, ça a continué à peu près sur les chiffres habituels. Ça montre qu'il y a quand même un attachement de la part des lecteurs.

On le voit toute l'année, les lecteurs nous font des retours par mail pour nous prévenir quand on a laissé passer des fautes ou pour nous dire qu'ils sont satisfait de tel ou tel article.

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