Dans le contexte de crise sanitaire actuelle, aucune cérémonie n’est maintenue. Mais le souvenir doit persister malgré tout. A Saint-Clément-des-Baleines, une habitante - souhaitant rester anonyme - s’est entendue avec le maire pour fleurir le mémorial. « Je suis responsable sur l’île de l’association Les amis de la Fondation pour la mémoire de la déportation mais j’ai aussi le nom de mon grand-père sur ce mémorial », explique l’habitante. Elle témoigne de l’histoire de sa famille et éclaire certains points trop peu souvent abordés en cours d’histoire : « Quand un résistant était dénoncé, c’est toute la famille qui l’était avec. »
« Je trouve aussi important que ce souvenir perdure à Saint-Clément-des-Baleines car M. Parise, un Villageois et ancien déporté, habite toujours la commune. » continue-t-elle. Ainsi, il faut continuer à se rappeler pour ne pas oublier. Chaque année, cette habitante contribue à sa manière à faire perdurer la mémoire. Elle accompagne également M. Parise lors de ses interventions auprès des élèves du collège des Salières.
La déportation en Charente-Maritime
A l’occasion des 75 ans de la libération des camps de concentration, le site Internet du Département a répertorié plusieurs témoignages et échanges épistolaires entre déportés et leurs familles. Ces témoignages sont disponibles à cette adresse : https://la.charentemaritime.fr/actualites/temoignages-deportes-charentais-maritimes
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